Cas où on connaît l'orientation verticale(2)


Fig. 13

Note: Dû aux limites des logiciels courants, le cône est spécifié par un cercle ou une ellipse, et une hauteur. Le cône, théoriquement infini, est donc, à priori, tronqué quelque part par un plan. Il en résulte que la courbe d'intersection n'est pas toujours complète. Dans l'exemple illustré, la courbe d'intersection des cônes B et C est complète, celle des cônes A et C l'est presque alors que celle des cônes A et B est très partielle. Pour l'obtenir au complet, il suffit d'augmenter la hauteur des cônes suffisamment.

Construction géométrique
Pour faire la construction des courbes d'intersection, on construit le plan et l'élévation des 3 points connus A, B et C. On construit en élévation les génératrices des cônes sous l'angle vertical connu (a° pour A, b° pour B et c° pour C). On coupe les 3 cônes par un plan horizontal ce qui détermine les 3 rayons à cette hauteur que l'on reporte en plan sous forme de 3 cercles de centre A, B et C. L'intersection des cercles deux à deux (1 et 2) donnent des points sur l'intersection que l'on reporte en élévation (1' et 2'). Un point particulier de l'intersection dans le plan passant par les deux sommets (A et B) peut être calculé en élévation (3') par l'intersection des génératrices contenues dans ce plan et reporté en projection horizontale (3).
Tout nouveau plan de coupe horizontal définira de nouveuz cercles et donnera de nouveaux points d'intersection. Chaque courbe d'intersection peut ainsi être calculée en plan et en élévation.